01 avril 2012

MANTES RELIGIEUSES (Polar)



 
   Un tueur dépose ses victimes nues, dans une Église.
Elles ont toutes été torturées, violées et étranglées.
Voilà une enquête qui conduira le Capitaine Thomas HARVIS et son équipe sur la piste d’un tueur invisible…



 -o-o-O-o-o-

  Les heures s’égrènent tranquillement. Pascal est toujours assoupi. J’observe toujours les alentours. Un mouvement attire mon regard, dans le rétroviseur. 
 — Pascal ! Dehors, vite sors de la voiture !
 Tout en criant sur Pascal, je sors précipitamment de la voiture alors que la grenade aperçue dans le rétroviseur, roulant vers le véhicule, explose sous l’arrière de la Renault. La déflagration me propulse dans la haie de troènes, proche. L’arrière de la voiture est projeté à un mètre du sol en s’embrasant. Je me relève précipitamment, groggy. J’aperçois Pascal toujours au sol. Je cours vers lui et le prends sous les bras, le traînant le plus loin possible de la voiture qui, quinze secondes après, explose dans un fracas de tôle déchirée propulsant la carcasse à deux mètres du sol.
 Une sirène d’alarme retentit, des lumières s’allument sous les porches des maisons voisines. Un homme sort de la maison devant laquelle nous avions stationné la voiture. Je l’interpelle, lui criant d’appeler les secours. Pascal sort de son évanouissement en se frottant le front duquel coule un filet de sang.
 — ça va ? Tu es blessé ?
 — Je ne pense pas ! J’ai pris un sacré coup derrière les oreilles et j’ai filé un coup de boule au bitume. Ensuite rideau, le noir. Qu’est-ce qui s’est passé ?    
 — Une grenade jetée sous la voiture. Je l’ai vue à temps.
 — Qui a balancé une grenade ? 
  — Qui veux-tu que ça soit ! …
 J’ai à peine fini ma phrase qu’une explosion encore plus retentissante se fait entendre, embrasant la maison de Jaunot. Le toit est projeté en l’air, et les murs sont déchiquetés par la déflagration. Nous nous jetons au sol, couvrant nos têtes pour nous protéger des débris retombants.
 — Merde, c’est quoi encore ce bordel ?... C’est la guerre ?
 — C’est un peu ça ! C’est le résultat de l’article de Mons. J’espérais une réaction mais pas à ce point.
  Il ne reste rien de la maison. Elle est éparpillée sur un rayon de cent mètres minimum. Toutes les vitres des fenêtres alentours ont explosées sous l’impact de la déflagration. Deux voitures sont en flammes. Les pompiers arrivent à temps pour éteindre les incendies, avant que les véhicules n’explosent. Maintenant tout le quartier est réveillé et les badauds commencent à affluer. Une voiture sérigraphiée arrive. Je vais trouver les collègues leur demandant d’éloigner les badauds pour que les pompiers fassent leur travail.       
  Par radio, je demande des renforts et que soient avisées les autorités.
 Une heure plus tard, les feux sont circonscris et les collègues de l’identité judiciaire peuvent faire leur travail. Le commissaire de police, le Directeur, le Procureur et la Juge, sont avec moi. Je leur relate ce qui s’est passé.


Extrait de "Mantes Religieuses"












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